En Europe, les années 1940 à 1942 avaient été terribles. L’Allemagne avait envahi les territoires de l’Occident ; en novembre 1942, en France, brisant les conditions de l’armistice, les nazis s’emparaient de la zone libre. Le régime de Vichy avait fait illusion ; le maréchal Pétain, chef de l’État français, engageait une politique de collaboration avec l’ennemi…
Dans le département du Doubs, à Sochaux, les usines Peugeot, comme la plupart de celles du pays, étaient contraintes de travailler au profit des nazis. Les Anglais les avaient bombardées au mois de juillet 1943 afin qu’elles ne produisissent plus mais elles n’avaient guère été touchées ; ce bombardement avait rasé la ville et avait fait des centaines de victimes.
C’est alors qu’un groupuscule d’ouvriers courageux, intrépides, décidaient au péril de leur vie de saboter des installations vitales inhérentes à la fabrication de matériels militaires. Ainsi, ils entendaient prouver aux Alliés que les usines n’étaient plus à même d’assurer la production, et ce, afin d’éviter un second bombardement. Ces opérations de destruction, de sabotage allaient être, non sans mal, couronnées de succès…
104 pages.
Éditions Cêtre.